Mes 3 filleuls

Mes parrainages m’apportent beaucoup et j’apprends chaque jour quelque chose grâce à mes filleuls. La patience est la première mise à l’épreuve : l’attente d’un courrier et de nouvelles photos de « mes garçons » est parfois difficile. Mais on s’y fait !

J’apprends sur la géographie, l’histoire, l’économie et la culture des 3 pays de mes filleuls en lisant ou en regardant des reportages à la télévision et en cherchant des informations d’actualités sur internet. C’est très enrichissant et c’est une façon de me rapprocher d’eux.

Mes filleuls prennent une place entière dans ma vie, leurs photos sont dans le salon et dans mon bureau à mon travail. Ils sont toujours présents dans mon esprit. Je suis toujours à l’affût de ce que je vais leur raconter ou leur expliquer dans mon prochain courrier. Quel cadeau je vais leur envoyer ?

Erooldelger (Mongolie – 13 ans et demi) , José Felipe (Bolivie – 14 ans et demi), et Derenik (Arménie – 10 ans) sont différents par leur personnalité, leur origine et leur âge et chacun apporte à mon expérience de marraine des impressions et des sentiments différents.

Erooldelger : J’ai visité le site de World Vision, un petit garçon Shinebileg me fait craquer il est tellement « trognon », un autre me faire rire (moqueuse que je suis !!)… Je me laisse une journée de réflexion mais durant toute cette journée c’est l’image du garçonnet dont je me suis moquée qui me revient à l’esprit sans arrêt ! C’est décidé en rentrant du boulot je parraine Erooldelger. Mais Shinebileg ?? Alors je téléphone à la maman de mon vrai filleul qui rêve de parrainer en Mongolie : ça tombe bien ! Shinebileg à le même âge que son fils… et le tour est joué ! Corinne parraine Shinebileg !!!
Erooldelger et moi avons au moins 2 points en commun : le basket et nos problèmes auditifs (moi je suis devenue malentendante à 36 ans, lui est malentendant depuis le début du parrainage : il devrait se faire opérer à l’automne)

José Felipe : Depuis la seconde et mes cours d’espagnol je voulais parrainer en Amérique latine ou centrale… mais mon coup de cœur pour Erooldelger a parasiter mon projet !! Je m’en veux un peu. Je regarde les enfants de Bolivie sur le site de WV : il y a José Felipe, très sérieux dans un maillot de foot bien trop grand pour lui et puis ce détail : « vit seul avec sa mère » qui fera la différence. Ayant perdu mon père à 15 ans, j’ai ressenti pour José Felipe une forte sympathie : c’est parti… Un mois et demi après Erooldelger je parraine José Felipe, dont j’apprends finalement que ses parents sont séparés. Avec José Felipe, il y a quelque chose de magique, c’est un enfant qui aime écrire et le contact avec lui est spontané et naturel.
Depuis le début du parrainage cet enfant me comble de bonheur, s’est un garçon sérieux et très généreux, il veux faire médecin et n’en démord pas… Je pense que le fait de communiquer directement dans sa langue est un avantage et permet de mieux se comprendre qu’avec des traductions en anglais de part et d’autre (comme pour la Mongolie et l’Arménie).

Derenik : « mon petit dernier ». J’ai décidé de parrainer en Arménie car j’avais l’impression que le programme avait du mal à démarrer, que les enfants sur le site de WV restaient plus longtemps que les enfants des autres pays… et puis tellement satisfaite de mes 2 premiers parrainages, j’avais envie de pouvoir visiter un jour un filleul : la Bolivie et la Mongolie n’étant pas abordables pour moi j’ai visée l’Arménie. Voilà 2 raisons de mon choix pour l’Arménie mais Derenik se sont ses yeux en croissant qui m’ont fait craquer !!

Chacun de mes parrainages a sa raison d’être et aucun ne me déçoit.

Mes « 3 garçons » sont un ENORME rayon de soleil dans ma vie.

Ah… l’objectif de départ était une motivation pour arrêter de fumer : ça je n’ai pas réussit !

Pascale

Bonjour,

Superbe témoignage sur tes 3 loulous !!!!!

Tiens nous au courant pour l'intervention de ton filleul en Mongolie

Amicalement