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Madagascar : de la crise politique au coup d'état (discussions jusqu'au 17 mars 2009)

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Madagascar : de la crise politique au coup d'état (discussions jusqu'au 17 mars 2009) - Page 10 Empty Re: Madagascar : de la crise politique au coup d'état (discussions jusqu'au 17 mars 2009)

Message par Chantal Mar 17 Mar - 2:01

"Dans la crise politique qui secoue la Grande Ile, le président malgache, Marc Ravalomanana, apparaît désormais très isolé. Les appels réclamant son départ se sont multipliés, tandis qu'un nombre croissant de ses fidèles a décidé de rallier le camp de l'opposant Andry Rajoelina. En dépit de cette forte pression, le chef de l'Etat a répété, dimanche 15 mars, qu'il ne démissionnerait pas et a évoqué l'organisation d'une consultation nationale pour décider de son sort.

"S'il va falloir passer par un référendum, je n'ai rien à craindre d'une telle éventualité", a-t-il assuré dimanche matin alors qu'il participait à un culte religieux devant son palais présidentiel, là où il vit reclus depuis plusieurs jours, à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale, Antananarivo. A la question d'une éventuelle démission, M. Ravalomanana a répondu : "Ça, jamais", d'après l'Agence France-Presse. "C'est le moment ou jamais de montrer à tout le monde qu'on est encore là et qu'on est prêt à se battre jusqu'au bout", a-t-il ajouté, entouré de 5 000 de ses partisans. En fin de journée, il a demandé à son gouvernement, lors d'un discours diffusé à la radio, d'organiser le référendum "dans les plus brefs délais".

Depuis près de trois mois, le chef d'Etat malgache fait face à un mouvement de contestation dirigé par le maire déchu de la capitale, Andry Rajoelina. Soutenu par une partie de l'opinion malgache, celui-ci reproche à M. Ravalomanana de rester sourd aux revendications sociales de la population et de préférer faire fructifier dans l'île de l'océan Indien les intérêts de son groupe agroalimentaire. Le conflit a déjà fait plus de 135 morts.

Samedi, le jeune opposant de 34 ans a reçu plusieurs bonnes nouvelles. Dans la matinée, des membres de son "contre-gouvernement" ont pris possession des bureaux du premier ministre, laissés à l'abandon. Escorté par des militaires de son domicile jusqu'à la place du 13-Mai, M. Rajoelina peut aussi désormais compter sur le soutien de l'armée, qui réclame également le départ du président Ravalomanana auquel elle n'obéit plus depuis le 11 mars. Vers midi, celui qui vivait caché depuis plusieurs jours est donc réapparu sur l'estrade de la place centrale d'Antananarivo devant une quinzaine de milliers de sympathisants.

A ses côtés, se trouvait un nouveau soutien politique de poids : le président de l'Assemblée nationale, Jacques Sylla. "Il n'y a qu'une solution : la démission du président Ravalomanana", a admis cet ancien premier ministre de l'actuel chef d'Etat. Dans son discours, "TGV", surnommé ainsi en raison de sa rapide ascension politique, avait alors demandé au président de "quitter humblement le pouvoir" dans les quatre heures qui allaient suivre. Auparavant, l'opposition, constituée en "Haute Autorité de transition", s'était engagée à organiser des élections générales d'ici deux ans. Mais l'ultimatum a été rejeté en fin de journée par l'occupant du palais présidentiel d'Iavoloha. Celui-ci a qualifié la contestation de "manifestation de rue qui utilise la terreur et la répression pour survivre" ajoutant, dans le même communiqué, qu'"une autoproclamation ne donne pas de pouvoir légal".

RAVALOMANANA POURRAIT AUSSI CHERCHER À GAGNER DU TEMPS

Dans les rangs de l'opposition, on craint que le référendum soit un piège. "S'il a lieu, ce sera très difficile pour nous", juge le général Désiré Philippe Ramakavelo, proche d'Andry Rajoelina. "Le président dispose encore de nombreux réseaux dans l'administration, et c'est elle qui contrôlera les votes dans les régions les plus reculées du pays…" Pour les observateurs, Marc Ravalomanana pourrait aussi chercher à gagner du temps pour mettre à l'abri ses nombreux intérêts avant d'éventuellement quitter Madagascar. Une partie de sa famille s'est d'ailleurs déjà envolée vers les pays voisins.

Dans l'entourage d'Andry Rajoelina, on veut aller vite. "C'est la dernière ligne droite", a prédit un membre de son équipe. Une nouvelle demande de déchéance du président a été déposée samedi auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Malgré la cascade de défections qui frappe le président, le dilemme reste entier pour l'opposition : comment faire céder Marc Ravalomanana sans pour autant donner le sentiment de réaliser un coup d'Etat ? La prochaine élection présidentielle est normalement prévue en 2011. L'armée a répété qu'elle ne marcherait pas sur le palais protégé par la garde présidentielle. "Nous ne souhaitons pas de nouveaux affrontements, a confié, dimanche soir, le colonel André Andriarijaona, chef d'état-major des armées. S'il aime sa patrie, le président doit partir de lui-même."
Le chef de l'opposition malgache, Andry Rajoelina, a déclaré lundi 16 mars, qu'il n'était pas "intéressé" par un référendum pour régler la crise. Ses partisans doivent se mobiliser à nouveau dans la journée pour contraindre le chef de l'Etat, retranché dans son palais, à la démission. "(AFP)
Sébastien Hervieu.
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Message par Chantal Mar 17 Mar - 2:03

Problème : Le Président est retranché dans un autre palais avec sa garde rapprochée et 5000 partisans. Ca craint toujours. Aucun espoir pour lui à terme, mais il peut encore faire des dégâts.
A partir du jour où il a fait tirer sur la foule, il était cuit.

"L'Union africaine (UA), réunie d'urgence à Addis Abeba, a prévenu l'opposition et l'armée malgaches qu'elle condamnerait toute prise illégale du pouvoir à Antananarivo. "Si l'opposition veut s'emparer du pouvoir sans avoir rempli les obligations légales et constitutionnelles, ce sera un coup d'Etat et nous condamnerons", a affirmé à la presse le président en exercice du Conseil de paix et de sécurité de l'UA".
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Message par Chantal Mar 17 Mar - 22:51

L'armée confie les pleins pouvoirs à Andry Rajoelina
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.03.09 | 13h50 • Mis à jour le 17.03.09 | 20h37

"Plus rien ne semble s'opposer à ce qu'Andry Rajoelina prenne le pouvoir à Madagascar. Le directoire militaire mis en place, mardi 17 mars, après la démission du président Marc Ravalomanana, a en effet transmis par ordonnance les "pleins pouvoirs" au chef de l'opposition, a annoncé à la presse ce directoire depuis un camp militaire, mardi soir.
"Nous avons refusé catégoriquement le directoire [militaire] que le président [Ravalomanana] nous a demandé de mettre en place après sa démission ; nous l'avons refusé depuis toujours ; nous conférons totalement le pouvoir à Andry Rajoelina pour présider la transition", a déclaré le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson, qui avait été désigné chef du directoire quelques heures auparavant par Marc Ravalomanana.

Plus tôt dans la journée, le président malgache, Marc Ravalomanana, avait annoncé sa démission. Il déclarait alors avoir signé une ordonnance prévoyant le transfert à "un directoire militaire" des fonctions "du président de la République et de celles du premier ministre". Selon son porte-parole, c'est le vice-amiral Hyppolite Ramaroson, "le plus ancien dans le grade le plus élevé", qui devait prendre la tête de l'Etat.

Mais plusieurs militaires, ainsi qu'Andry Rajoelina, ne semblaient pas vouloir accepter cette solution. "Si nous suivons le vice-amiral, nous nous jetterons dans une autre crise", a ainsi affirmé le chef d'état-major qui a fait basculer ces jours derniers la troupe du côté de l'opposition. Selon RFI, plusieurs chefs de l'état-major auraient même fait arrêter les trois hauts gradés susceptibles de prendre la tête du directoire lors d'une réunion de conciliation organisée par le Conseil des Eglises malgaches. Ils auraient alors été emmenés dans un camp militaire.

Un officier supérieur de l'armée a par ailleurs déclaré à l'AFP qu'Andry Rajoelina avait refusé l'instauration d'un "directoire militaire". Selon France 24, ce dernier est resté enfermé dans les bureaux présidentiels, investis lundi par l'armée, pour discuter avec ses proches. Il n'a encore fait aucune déclaration publique.

MARC RAVALOMANANA A QUITTÉ SA RÉSIDENCE PRÉSIDENTIELLE

En revanche, on ignore où se trouve le président démissionnaire. Ces derniers jours, l'hypothèse d'un prochain départ en exil était évoquée avec insistance par plusieurs observateurs, l'essentiel de sa famille ayant déjà quitté la Grande Ile de l'océan Indien. D'après le porte-parole de la présidence, le chef d'Etat déchu a quitté sa résidence officielle des faubourgs d'Antananarivo pour une destination inconnue.

Un message d'alerte du consulat de France aux ressortissants français établis à Antananarivo indique par ailleurs : "Démission du président, risque de manifestations. Restez vigilants et évitez de circuler la nuit tombée." Andry Rajoelina, qui a mis en place depuis plusieurs jours un gouvernement parallèle, avait annoncé, un peu plus tôt, la démission de huit membres du gouvernement. La foule galvanisée d'environ dix mille personnes avait alors scandé "Président, président !" à l'adresse de M. Rajoelina.

De con côté, l'Union africaine (UA) a pressé l'armée malgache de ne pas transférer le pouvoir à l'opposition. "Si les militaires remettent le pouvoir au maire, ce ne sera pas constitutionnel", a déclaré le Gabonais Jean Ping, président de la commission de l'UA, estimant que ce pourrait alors être considéré comme un coup d'Etat. Constitutionnellement, Andry Rajoelina est trop jeune pour briguer un mandat présidentiel. Les textes précisent que le candidat doit être âgé de 40 ans ou plus.
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Message par Chantal Mar 17 Mar - 23:08

Témoignage d'une étudiane malgache :
"Les manifestants ont pillé et brûlé tous les magasins Tiko, une enseigne appartenant au président Ravalomanana. Nous nous sommes trouvés face à une pénurie d'huile, de beurre et de farine. Il ne reste plus qu'une seule grande surface ouverte à Antananarivo. Les produits ont réapparu dans les rayons, mais les prix restent très élevés."
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Message par sabrina Mer 18 Mar - 9:02

quand on pense que le maire de Tananarive c'est un ancien DJ de boite de nuit! rire imaginez David Guetta à la présidence française! Very Happy
c'était le note d'humour de la journée dans tout ce drame.
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Message par Invité Mer 18 Mar - 20:08

Et maintenant ??????
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