BARAK OBAMA NOIR ELU PREMIER NOIR EN AMERIQUE

La question de la religion est importante dans le contexte américain.
Le désormais célèbre discours de Philadelphie prononcé par Obama a pour titre : " Discours sur la race et sur la religion".
Kennedy avait également fait un discours sur son affiliation catholique, quant à GWB, n'en parlons pas.

oui se sont les américain, mais il faudrait étudier l'histoire américaine, les colons et leurs pays d'origine, bref leurs histoire, j'aimerai bien trouver un livre facile a lire, vivant sur se sujet , je n'aimerai pas y vivre,mais ils me facines ;

hannah

La question de la religion ne s'est jamais posée en France surtout !!!

On a quand même reproché à Sarkozy de ne pas être un "vrai" français alors qu'il est né en France de parents immigrés hongrois pendant la campagne.

J'attends de voir les prochaines présidentielles si DSK se présente ............. verra t'on l'antisémitisme s'inviter dans la campagne ??????

PS : je me souviens d'une réflexion de mon ancien dentiste (65 ans, habitant du 16ème ne dépassant pas le 8ème où était son cabinet) quand Delanoé a été élu à la mairie de Paris, qui me dit tout sourire "pourquoi il n'y a plus de rats à Paris?"
Je le regarde héberluée --> réponse "parce qu'il y a une tapette à la mairie"

Et après "ça ne vous amuse pas?" --> réponse "Je vous pensais bien élevé, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer ..... vous ne connaissez pas ma vie ni mes préférences et je vous paie pour traiter mes dents pas uniquement. A combien de clients avez vous sorti cette blague de cour d'école?"

A propos de l'écriture des discours d'Obama : (il s'agit ici du discours de Philadelphie) :
“Il voulait faire ce discours depuis longtemps, ” dit David Axelrod, le stratège d’Obama. “La question était de savoir quand. Il savait que c’était le bon moment.
Samedi, Obama a dicté un premier brouillon au jeune Jon Favreau, la personne qui écrit ses discours, il l’a ensuite retravaillé jusqu’à 3 heures du matin lundi. Il l’a encore revu mardi, le modifiant encore jusqu’à 2 heures du matin."
Un article de Newsweek.
Quand on lit le discours, on ne peut pas imaginer une seconde qu'il n'en serait pas l'auteur.

Préambule de la Constitution des Etats-Unis.
Convention de Philadelphie. 17.09.1787
« Nous, Peuple des États-Unis, en vue de former une Union plus parfaite, d'établir la justice, de faire régner la paix intérieure, de pourvoir à la défense commune, de développer le bien-être général et d'assurer les bienfaits de la liberté à nous-mêmes et à notre postérité, nous décrétons et établissons cette Constitution pour les États-Unis d'Amérique. »

Voilà j'ai retrouvé le nom du rédacteur de discours, c'est Jon Favreau. Il n'a pas écrit tous les discours, mais il a pris le relais quand on le lui a demandé.
Il n'a que 26 ans, et à 22 il avait déjà été sollicité pour écrire les discours de John Kerry!

Ben oui, c'est écrit dans l'avant-dernier message.

Moi, au delà de la campagne et des discours de campagne, j'espère de tout coeur que ce changement sera bénéfique aux américains et au monde entier ....... avec la politique qu'il adoptera.


Nous ne pouvons pas rester éternellement avec "la peur de l'autre", installée par le gouvernement Bush et son "axe du mal"

Amicalement

On est bien d'accord.
L'Amérique a eu un traumatisme énorme avec le 11 septembre, c'était une réaction prévisible.

On ne vote pas juste parce que l'homme est noir ,et pour dire que c'est une première pour l'histoire des USA .J'espère que les ricains n'ont pas voté juste que pour çà.Moi je dis on dois voté pour un président pour ses qualités ,pour son program ,et se qu'il va apporté à son pays.Quel changement va-t-il apportait pour son pays ?pour l'économie ,la santé ,la sécurité ,renouer des contacts qui étè difficile avec d'autre pays ,la situation en Irak ,Afghanistan.Peu importe la couleur et l'origine de cette homme ,on ne vote pas pour celà ,mais pour se qu'il va faire ,se que les Américains attendent de lui pour les années à venir.Les discours c'est bien beau ,mais il faut du concret aussi .Je souhaite qu'il puisse réussir, et qu'il donneras le changement que les ricains et le monde attend de lui.

Après le slogan de campagne "Change we can believe in", le nouveau président américain a lancé au lendemain de sa victoire le site Internet : change.gov.

Benoît, on ne vote pas uniquement parce qu'un candidat est noir, mais on ne s'est pas interdit de voter pour un candidat noir. Et ce n'est pas rien, dans l'histoire de ce pays.
Je pense que par son histoire, Barack Obama permet aux Africains-Américains une ré-identification dans une acculturation choisie, et non subie. Il a refait le voyage d'Afrique en Amérique dans l'autre sens, en quelque sorte. C'est un vrai psychodrame de l'Amérique qui se déroule, un moment créateur, qui soulage les Blancs et les Noirs du poids du passé et qui valorise leur histoire commune et indissociable. C'est un moment refondateur, qu'il a eu le génie d'adosser à un retour aux sources de la Constitution de l'Union.

L'Amérique veut croire que la "guerre civile" a enfin pris fin
LE MONDE | 06.11.08 NEW YORK CORRESPONDANT

D'innombrables commentaires ont suivi l'élection de Barack Obama à la présidence américaine, mais c'est le chroniqueur du New York Times, Tom Friedman, qui a le mieux exprimé leur sens général. Le 4 novembre au soir, "la guerre civile américaine a pris fin", a-t-il écrit. La "guerre civile", c'est la guerre de Sécession (1861-1865) qui opposa esclavagistes du Sud et abolitionnistes du Nord, lesquels finirent par l'emporter.
Beaucoup estimaient aux Etats-Unis que cette guerre perdurait, d'une certaine façon. La principale des barrières raciales, celle entre Blancs et Noirs, se maintenait sous de multiples formes politiques et sociales. M. Obama n'était-il pas l'un des trois seuls Noirs élus au Sénat depuis cent trente ans ? Les Noirs n'étaient-ils pas, malgré la "discrimination positive", toujours victimes d'une ségrégation de fait dans l'habitat, l'accès au savoir, l'emploi ?
Cette "guerre", juge M. Friedman, est "finie" pour deux raisons. L'une, évidente : à l'échelle de la nation, un Noir (du moins un métis qui se revendique Noir), a été élu par une population très majoritairement blanche. C'est un événement fondateur.
L'autre raison est symbolique : la Virginie, qui avait donné, le 4 février 1861, le signal de la sécession à six autres Etats sudistes, la Virginie des anciennes plantations esclavagistes de coton et de tabac, a voté Obama. "Et voilà pourquoi nous nous réveillons ce matin dans un pays différent", conclut-il.
Dès l'annonce du résultat, cette idée, énoncée par des personnalités noires mais aussi de nombreux Blancs, a puissamment émergé. L'idée, comme l'a dit, les larmes aux yeux, le représentant noir de la Géorgie à la Chambre, John Lewis, non seulement qu'il s'agit d'un "jour de gloire", mais aussi que les Etats-Unis ont "changé d'identité".
Mercredi 5 novembre, la manchette du New York Times l'exprimait solennellement : "La barrière raciale est tombée." Celle du Boston Herald exposait en deux mots l'incrédulité et l'émerveillement qui a saisi des dizaines de millions d'Américains : "Oh, Baby !" Que la barrière soit tombée a paru si évident que même les adversaires politiques de M. Obama l'ont vécu comme tel.
Evoquant une "élection historique", John McCain, dans son allocution de défaite, s'est adressé dès ses premiers mots à ces Africains-Américains dont "la mémoire reste une blessure". Mercredi, le président George Bush a salué "un moment particulièrement réjouissant pour une génération d'Américains qui a connu la lutte pour les droits civiques".
Sur le plan "racial", le phénomène prépondérant du scrutin est que M. Obama a obtenu, en chiffres absolus et en proportion de l'électorat, plus de suffrages des Blancs (et surtout des Blanches) que les candidats démocrates qui l'ont précédé : Bill Clinton, Al Gore et John Kerry. "Après la grande division dans la biographie des Etats-Unis, comme nation, nous sommes devenus adultes", a jugé Laurence Tribe, célèbre professeur de droit constitutionnel à l'université d'Harvard.
Du point de vue des "identités", la victoire de M. Obama est aussi la conséquence du bouleversement démographique qui a touché l'Amérique ces dernières décennies. De New York à Chicago, de Seattle à San Francisco, mais aussi à Atlanta ou à Charlotte, dans le Sud historique, les dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues, qui, entre pleurs et fous rires, se congratulaient sans se connaître, n'étaient pas seulement "black, blanc, beur", comme un certain soir de juillet 1998 en France, il y a dix ans.
Parce que l'immigration américaine est immensément plus variée, elles étaient, là aussi, noires, blanches ou arabes, mais également latino-américaines, chinoises, indiennes et... européennes. Les Noirs ont certes voté à 96 % pour M. Obama, mais les juifs américains l'ont fait à 78 %.
Et chez les "nouveaux" Américains, il a emporté un succès écrasant. Les Hispaniques l'ont plébiscité aux deux tiers. Quant aux Asiatiques, surreprésentés dans certains secteurs de pointe (la high-tech), ils l'ont massivement soutenu.
Deux dernières données enfin : les moins de 34 ans et les diplômés universitaires constituent deux autres catégories qui ont très largement voté pour Barack Obama, selon les premières études. Son Amérique est multiethnique, jeune et éduquée. Mauvaise nouvelle pour les conservateurs.

Sylvain Cypel

Bonsoir,

Il y a dans cet article, une interprétation typiquement française !!!!

Aux USA, le terme de métis n'existe pas. On appartient à une communauté blanche, noire, latino ...... et c'est définitif. Barack OBAMA ne se revendique pas noir, il l'est de fait dans la vision américaine même si pour nous, il parait bien "clair". Il existe là bas le terme "bi racial", c'est tout.

Il ne faut pas oublier non plus qu'à une époque pas si lointaine, l'américain idéal était un "WASP" --> White Anglo Saxon Protestant.

Elle est là, la révolution de cette élection, dans le changement du "modèle de l'idéal américain".

Amicalement

55 % des Blancs ont voté Mac Cain, 96 % des Africains-Américains Obama. Ce sont surtout les femmes blanches qui ont voté Obama. La fracture raciale n'a pas si disparu que cela. C'est une histoire sur le long terme.

Non, la fracture raciale commence seulement à évoluer ............... par contre, en Amérique "profonde", j'avais vu des interviews de démocrates qui allaient voter MacCain pour ne pas voter pour un noir.

C'est le début d'un changement .................. seulement

Amicalement