Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie

par **elizak** Mar 19 Aoû - 21:13

Mon parrainage au Cambodge a débuté en 1991 grâce à l'association ASPECA (nom d'origine), aujourd'hui Enfants d'Asie. Le choix du Cambodge a été déterminé par les liens privilégiés que j'entretenais avec ma filleule d'IUT de 1ère année en 1990/1991. En effet, les élèves de seconde année d'IUT avaientt, à la rentrée, le rôle de tuteur auprès des jeunes de 1ère année. Le hasard a voulu que l'étudiante de première année qui serait ma filleule soit cambodgienne. Je l'aidais à améliorer son français (car elle était arrivée en France aux alentours de ses 9 ans) et je lui apportais un soutien pour ses cours. J'ai eu ainsi la chance de rencontrer sa famille, d'assister à son mariage cambodgien. Nous échangions beaucoup sur nos vies respectives, sur son pays et les conditions de vie. Smile

Le choix de l'association ASPECA, s'est fait naturellement, pendant ma deuxième année d'IUT. J'ai visionné un reportage sur le Cambodge et à cette occasion l'association ASPECA fut présentée et lança un appel au parrainage. N'ayant pas encore de travail, je décidais de noter les coordonnées. Dès que j'ai obtenu un travail, j'ai contacté l'association et fait ma demande de parrainage, j'avais alors 21 ans passé.

Je devint alors la marraine de Borène, une fillette de 5 ans 1/2 (âge approximatif car les actes de naissance n'existe pas) dont le père et la mère sont riziculteurs et dont la fratrie était composée d'une soeur aînée et d'un petit frère. La famille vit donc en campagne à quelques dizaines de kilomètres de Phnom Penh.

Mon objectif était de l'aider à grandir dans de bonnes conditions et entourée par sa famille, dans son pays donc en conservant sa propre culture tout en lui permettant d'accéder à l'éducation. Je souhaitais éviter à un seul enfant d'être abusé ou désabusé, certes c'est une goutte d'eau dans la mer mais c'est un réel plaisir. drunken

Nos échanges sont en moyenne de 4 lettres/an, pas de colis car cela passe par l'association de Paris. Au début je recevais des dessins, puis après ce fut des dessins avec des annotations en Khmer. Par la suite nous avons commencé à échanger des informations sur nos vies respectives, sur ses envies, sur les fêtes traditionnelles. Borène me parle souvent de la fête des eaux qui a lieu pendant les 3 jours qui précèdent la pleine lune de novembre. Durant cette fête des centaines de pirogues, venu des plus grands vat (pagode) de province, vont s'affronter, deux par deux, sur le Tonlé Sap. Les plus grandes pirogues contiennent jusqu'à 60 rameurs. Les courses se déroulent l'après-midi jusqu'au coucher du soleil. Borène me parle alors du feu d'artifice, les lanternes flottantes qui illuminent de la foule qui se presse le long des berges, des marchands ambulants ou installés sur des nattes ... Ensuite dans la nuit, ils célèbrent la pleine lune... Pour elle c'est un grand moment de détente en famille. sunny

Elle m'explique qu'elle allait à l'école par demi journée, souvent le matin et qu'ensuite l'après midi elle allait aider sa famille dans la riziculture. J'ai eu le droit à une photo de ma filleule sur un buffle allant travailler à la riziculture représentant un paysage aux jolies couleurs vert tendre et une brindille de riz. Borène m'expliqua alors qu'à la mousson (saison des pluies) au mois de mai, les travaux à la rizière commence. Sa famille prépare la rizière, aménage les petites digues qui maintiennent l'eau dans la rizière. Une fois la terre molle, sa famille la laboure, et grâce au buffle creuse des sillons dans la terre afin de permettre d'irriguer la rizière. Les semis sont mis dans des corbeilles et sont laissés à tremper jusqu'à ce qu'ils germent. Une fois séchés, les grains de riz sont semés à la volée dans la rizière, en marchant à reculons pour ne pas les écraser. Ensuite, en septembre, Borène m'explique qu'il faut repiquer les jeunes plants, travail fatiguant pour les enfants mais qui sont accompagnés de fêtes traditionnelles. Ma filleule me parle souvent des offrandes faites pour protéger la récolte. Ensuite, ce n'est plus qu'une question d'entretien et c'est donc la période où le travail est moins dur et donc où le repos est possible. Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 252567

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Puis ensuite vient en janvier, à la fin de la saison des pluies, la moisson. Elle se fait quand la rizière se couvre de longs épis de riz en fleur. Il n'y a qu'une récolte par an, il est donc primordial que leur récolte soit bonne, car elle sert à nourrir toute la famille, mais aussi les porcs qu'ils élèvent quand ils ont la chance d'en posséder. Neutral

Il est arrivé au cours du parrainage d'apprendre que la récolte ne fut pas bonne. Dans ce cas, l'argent donné annuellement à ma filleule pour le nouvel an Khmer pouvait servir à racheter des plants et des sacs de riz. En général, le don annuel que je donnais permettait à ma filleule d’aller à la mer régulièrement, car c’était une demande qui revenait souvent depuis qu’elle y était allée la première fois. Les enfants de l’association adorent pouvoir aller à la mer, une mer qu’ils n’avaient jamais vu auparavant. Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 359234

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Ensuite quand elle eut environ 15 ans, elle fit son premier voyage en avion qui l’a beaucoup troublée pour visiter la cité d’Angkor et ses temples. Il faut savoir que pour les cambodgiens les temples d'Angkor sont la fierté du peuple. Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 249483

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Sa famille vit dans une maison traditionnelle khmère. Une partie de la maison est sur pilotis, faite de bois, de roseaux et de palmes. La maison pour eux est au cœur de la vie familiale et sociale. La partie basse permet à la famille ou aux amis de se mettre à l’ombre. Les volets sont bleus, et les ornements autour du toit aussi. La couleur bleue est souvent utilisée car elle est considérée comme porte bonheur… Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 252567

près de la maison, les champs, les animaux ont chacun leur place. Le tout délimité par des arbres qui sont des palmiers, des bananiers entre autres.

De l'école, je n'ai jamais su trop ce qu'elle pensait. scratch

Je recevais des bulletins scolaires à chaque trimestre avec les notes et les appréciations des professeurs (traduit en français), j'étais donc au courant des absences de l'école justifiées ou non justifiées. Ainsi vous pouviez surveiller et si quelque chose vous alertait vous pouviez contacter le bureau de Paris. Par contre tout ce qu'elle me disait de l'école, était qu'elle aimait y aller pour rencontrer ses amis, se reposer sous l'arbre au centre de la cour pour y lire et discuter. sunny

Mais qu'elle devait se lever très tôt pour réviser ses leçons, que c'était dur. Que pour elle l'anglais était trop compliqué ... Neutral

Qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir que Borène souhaitait passer son bac plutôt que de suivre une formation professionnelle après sa classe de 9ème (équivalent à la 3^ème en France). Ma filleule passa donc le bac en Août 2007 et nous avons eu le plaisir d'apprendre qu’elle a obtint son bac avec la mention D en septembre 2007. Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 923243

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Trop drôle, mon témoignage dépasse la limite autorisée de la taille d'un message lol!

la suite est au post suivant Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 686574

pour ceux qui ont la patience d'y aller Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 764727

par **elizak** Mar 19 Aoû - 21:14

Il y a eu 58 983 candidats à se présenter aux épreuves du bac, répartis comme suit :

- 41 964 candidats ont été reçus soit :

72,76% de réussite taux en recul par rapport à 2006 qui était de 91,22%
et le taux par province est aussi très différent et inégal : 89,53% dans la capitale & 38,32% à Preah Vihea

- Les mentions :

2 élèves ont eu mention A (du coup inscription gratuite à tous les établissements publics/privés)
290 élèves ont eu mention B
2261 la mention
11 585 la mention D
27 426 candidats mention E

Selon un article du Cambodge Soir du 03-09-2007 "Baccalauréat 2007 : réussite en baisse, contestations des syndicats enseignants" :

"Rong Chhun, président de l’Association Indépendante des enseignants du Cambodge (AIEC), de 90% à 70% des

réussites sont le fait d’irrégularités pendant le déroulement de l’examen, et à la correction. « Pendant l’examen, des candidats ont donné au moins 5000 riels, par heure, aux surveillants pour pouvoir tricher. En plus, pendant le déroulement des corrections, certains ont dépensé plus de 1000$ pour obtenir une meilleure mention », dénonce le syndicaliste. Selon lui, les responsables de l’Education ne pensent jamais à la qualité mais à la quantité, et ces résultats ne montrent pas de progrès dans le système éducatif. « S’il n’y avait pas de corruption, moins de 50%

auraient décroché le baccalauréat » estime-t-il en remarquant que le niveau de connaissance baisse chez

les élèves du royaume, à cause de cette pratique."

Nous pouvons donc dire que ma filleule s'en est plutôt bien sortie au bac car elle fait partie des 14 138 candidats ayant eu une mention entre A - D sur 58 983 candidats et cela sans corruption uniquement grâce à son travail et aux cours supplémentaires que j'ai offert pour l'aider à l'obtenir. Je suis très fière d'elle flower

Depuis mars 2008, notre parrainage a pris fin suite à une enquête sociale menée par l'association auprès de la famille qui confirme qu'aujourd'hui la famille peut prendre en charge les études de ma filleule et les besoins des autres enfants. La famille possède désormais un hectare de rizière et a la possibilité de cultiver le riz sur un autre hectare prêté par un autre propriétaire, produit également des champignons dans un hangar et élève des cochons qui sont nourrit grâce à la culture du riz, et qui sont revendus par la suite et dispose d'un élevage de volaille et d'un potage.Sa soeur aînée travaille à l'Université Royale d'Agriculture et gagne sa vie tout en poursuivant des études.

Aujourd'hui Borène a réussi ses deux examens semestriels de première année de l'Université International pour devenir Sage-Femme. Et attention ses cours sont en anglais... et grâce à cela elle me contacte par email depuis peu en anglais, s'il vous plait ... Elle fait d'énorme progrès. Merci Borène flower

Voici ce qu'ont apporté ces 17 années de parrainage à ma filleule et sa famille : leur autonomie. Ma filleule a encore un parcours long de 3 ans avant d'être elle même autonome. Notre parrainage s'est transformé pour mon plus grand plaisir en une relation d'amies. Pour moi, elle fait partie de la famille, et souvent elle me dit la même chose.

Ce parrainage m'a apporté une connaissance plus approfondie du Cambodge (culture, fêtes, traditions, économie, politique ...), c'est aussi l'école de la patience (problème de distribution de courriers, attente de réponses du bureau de Paris ...). Les enfants du Cambodge ne se confient pas facilement, ils n'ont pas l'habitude de parler d'eux mêmes; de plus la langue est une barrière importante à la communication. Les traductions faites des lettres de nos filleuls en français peuvent parfois nous surprendre : par exemple, ma filleule pouvait devenir un filleul, affraid

en effet le cambodgien n'a ni féminin, ni masculin et le traducteur ne peut pas toujours deviner le sexe de l'enfant ou du parrain. De plus, les formules de politesse sont omniprésentes car elles font partie intégrante de leur culture. Il existe des différences linguistiques ou culturelles telles que la traduction en français sera loin d'être parfaite et donc nous devons tenter de comprendre par nous même ce qu'a bien voulu nous dire notre filleul scratch

. Mais avec du temps et de la patience, Borène a commencé à personnaliser ses lettres à se confier ... et pourtant ma filleule reste encore distante, mais cela c'est sa culture ... et je la respecte. Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 252567

Dans un parrainage d'enfant, tout n'est pas rose ... vous aurez des hauts et des bas ... , ce n'est pas simple de concilier ce que l'on attend ou espère recevoir avec que ce nous recevons réellement de l'enfant, de la famille ou de l'association. Mais n'oublions pas que notre objectif est d'aider un enfant, sa famille ou sa communauté à devenir autonome. D’un autre côté mon secret espoir serait que ma filleule à son tour puisse un jour aidé un enfant de son pays qui en aurait besoin, afin que la chaîne de solidarité à laquelle nous participons tous puisse se perpétuer avec ces enfants que nous avons aidé. Mais si déjà, elle parvient à aider ses deux petites sœurs et frères ce sera déjà beaucoup… mais sait-on jamais, après tout Borène un jour m’a acheté une écharpe faite par des enfants des rues, afin qu’avec l’argent qu’elle avait donné, ces enfants puissent aller à l’école … Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 923243

Serait-ce le début ?

J'ai 2 regrets :

celui de n'avoir pas assister dès le début aux réunions de parrains à Paris (mais voyage trop coûteux pour moi au début), car pour le faire avec d'autres associations je peux vous assurer que c'est presque nécessaire pour assurer un meilleur suivi de votre filleul et une meilleure compréhension de leur vie. Habitant en province, nous nous sentons isolés de ce qui se passe en région parisienne au siège. L'idéal aurait été de faire des réunions en province également, mais cela s'est mis en place très doucement et uniquement basé sur le volontariat des parrains/marraines de la région.

Il aurait été bien que l'asso fasse comme Vision du Monde mettre en place des réunions dans les différentes régions de France de leur propre chef. De plus, Enfants d'Asie est devenue une très grosse ong au Cambodge et sincèrement depuis 5 ans je trouve que cela affaiblit le suivi de nos filleuls, les échanges de nos courriers, la communication de Paris avec la province. Certes, elle fait un bon travail sur place et travaille en collaboration avec d'autres assos en local. Elle est réputée et surtout respecte la culture et les croyances locales. Il faut dire que je l'ai connu à ses débuts ... et comme elle était petite c'était comment dire très bien et convivial ...

Et celui de n'avoir pas pu encore me rendre au Cambodge, rencontrer ma filleule. J'espère avoir les moyens d'y aller pour l'obtention de son diplôme se sage femme. Pour avoir rencontrer des parrains/marraines qui sont allés voir leur filleuls, je constate que les problèmes que nous tous rencontrons en France au cours du parrainage et donc nos plaintes s'envolent pour eux ... car ils mesurent beaucoup mieux la dimension de notre impact sur les enfants, la famille et surtout les difficultés que rencontrent les associations sur place. Disons que cela nous permet de relativiser ...

Cette expérience me permet ainsi de mieux aborder mes autres parrainages : j'assiste aux réunions annuelles même sur Paris (merci aux billets SNCF Prem's), j'essaye de rencontrer les parrains/marraines quand l'occasion se présente, et j'envisage de me rendre dans certains pays plus accessibles de mes filleuls ...

En tout cas, merci pour votre patiente pour avoir pris la peine de tout lire lol!

Bon maintenant que j'ai réussi à résumer 17 ans de parrainage dans un article, ne vous étonnez pas si je ne témoigne plus sur le sujet Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 686574

par **hannah** Ven 5 Sep - 17:47

pour ma part je parraine une petite fille au SEL/compassion elle as 8 ans et demi, vie en tanzanie, sa maman est seule le papa de rukia est partie depuis longtemps, sa maman gagne 8 euros par mois en vendant des légumes;

rukia va au centre réguliérement elle as un suivie scolaire, des sortie éducatives, elle as un apport alimentaire équilibrer , des soins médicaux, dentaires, si l'enfant est malade les frais médicaux sont payer ;

elle as un costume pour aller a l'école qui n'est pas au centre mais de son quartier en brousse, toutes les fournitures scolaires

ou elle habite le centre est lui même dans les environs rattacher a une église chrétienne ; le centre leurs donne un ratrapage scolaire, ils fond leurs devoir encadrer, une aide en cas de malheur comme perdre un parent du sida région très toucher ;

les enfants s'ils le désire seulement sont inviter a aller a l'école du dimanche ou ils ont un enseignement religieux chrétien mais cela n'est pas obligatoire ;

le centre as tout les sanitaire, jeux etc....pour que l'enfant se sente en sécuriter et puisse se détendres , les familles on un suivie et viennent au centre préparer la nourriture ; elles ont un soutiens en cas de grosses difficulter, reconstruction d'un toit par exemple; suivie aussi pour tout information hygienne, sida etc.............

rukia aime chanter, danser, allez a l'école ; Very Happy

plusieurs enfants sont souvent parrainer d'une même famille ; sunny

je vais faire connaissance avec le forum je viens juste d'arriver Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 410528

@ plus hannah Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 512698

par **elizak** Ven 5 Sep - 20:44

Bienvenue Hannah parmi nous ... Quelle est le nom de ta filleule ?...

Il existe une section Présentation (clique ICI), et clique sur "NOUVEAU" pour créer un nouveau message intitulé "présentation Hannah". Tu feras ainsi très facilement connaissance avec les membres du forum car ils viendront très rapidement te saluer ... Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 410528

Peut-être, afin que ton témoignage soit lu, faire un nouveau Post intitulé Parrainage avec SEL Compassion en Tanzanie Wink

Amicalement flower

par **hannah** Sam 6 Sep - 8:54

merci elizak Very Happy

par Invité Sam 6 Sep - 15:20

Bonjour,

Merci pour ce beau témoignage du parrainage de Borène !!! Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 923243

j'espère que tu pourras aller à sa remise de diplôme. Je pense que c'est son parrainage qui a fait qu'elle a voulu continuer ---> en Asie, les enfants, surtout les filles sont très respectueux de leurs parents et veulent les aider. Quand elle a vu qu'elle n'était plus "indispensable" à la famille, elle a pensé à elle.

Petite anecdote, j'ai une copine vietnamienne d'origine qui a été adoptée à 12 ans par un couple de français (je connais bien les parents aussi). Au début de son arrivée, elle voulait "aider sa famille" et travailler affraid

. Ils ont eu du mal à lui expliquer qu'en France, un enfant ne travaillait pas à 12 ans et que son "job" c'était l'école !!! Elle est allée en classe pour étranger (1 an) pour apprendre le français puis a repris le cycle normal.

Amicalement flower

par **ANA** Dim 7 Sep - 16:03

élizak: je partage ton opinion sur le parrainage ! flower

oui, il faut de la patience
oui, le principal c est déjà de pouvoir l aider
oui, il faut s adapter à leur façon de voir les choses (différences de cultures)
en en tire toujours le meilleur quand on comprends ça !

gros bisous miss nantes Parrainer au Cambodge avec Enfants d'Asie 791482

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