[SIDA] Articles, Sites Web & Débats sur la Lutte contre le Sida et pour les Orphelins du Sida

• Orphelins Sida International - OSI (Togo, Burundi, Afrique du Sud, Bénin, Côte d'Ivoire, Burkina Faso): http://www.orphelins-sida.org/
  
• SOS Enfants - Orphelins du Sida au Rwanda http://www.sosenfants.com/actionrwanda-orphelins.php
  

• Blog OSI Bouaké : http://osi.bouake.free.fr/index.php
  
• Blog SOS Enfants Rwanda : http://blog.sosenfants.org/tag/Orphelins%20du%20sida
  
  

• ONUSIDA - Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida : http://www.unaids.org/fr/
  
• TDM-ES - Tour du Monde des Enfants du Sida : http://www.tourdumondedesorphelins.com/index.html
  

• Un dimanche à Kigali 1994 Rwanda - DVD 2008
  Ce film a obtenu les prix :
  
  
  
  • Au Festival de Marrakech - Prix de la meilleure interprétation féminine
    
  • Prix Genie Awards 2007 - 8 nominations prix de la meilleure adaptation
    
  • Prix Jura 2007 - 12 nominations - 6 prix
    
  • Selection officielle aux festivals de Toronto Stuttgart Tuebingen Cape Town
    
  
  D'après le best seller de Gil Courtemanche
  Ce film retrace les évènements du génocide au printemps 1994 à Kigali capitale du Rwand. Cela s'est fait sur le fond d'une enquête mené par un journaliste sur l'épidémie du Sida et les manques de moyens pour y apporter une ou plusieurs solutions. Ce dernier se trouve encore au pays quand il tombe amoureux d'une Hutu mais dont la mère est Tutsi et que le génocide arrive. La démission de l'ONU et des casques bleus est bien présentée par manque de moyens en hommes, en armes mais surtout en autorisations pour intervenir ... Ils sont là impuissants à intervenir pour calmer le jeu à cause des différents gourvenements qui pour des raisons qui sont les seuls à connaître se refusent d'agir ... (intérêts économiques ? politiques ?)
  Ce film est dur ... pas par des scènes horribles mais par les témoignages, les conséquences du génocides ... pour amateurs avertis ...
  
  Tout cela me fait penser à ce que l'on a laissé faire à la pré-guerre de 39-45 avec Hitler ... En fait ce qui me choque c'est que cela ne nous a pas servi de leçons ... nous continuons de laisser faire ...
  Evidemment personnellement je n'ai pas de solutions à cela ...
  
  Voici ce que dit Robert Favreau - Canadien - Réalisateur
  

  
  Le Rwanda est un pays d'une grande beauté. Sculpté de mille collines, la végétation y est luxuriante et le sourire des habitants est tendre et touchant comme deux bras qui s'ouvrent pour vous accueillir. Comment imaginer alors que ces lieux, il y a treize ans à peine, aient pu engendrer un des pires génocides de l'histoire ? l'air ahuri et douloureux qu'affichent les rawdais, lrosqu'ils se croient à l'abri des regards, trahit l'ampleur du traumatisme qui les secoue encore.
  Inlassablement reviennent les mêmes questions : comment cela a-t-il pu se produire ? Comment avons-nous pu refuser d'intervenir alors que des millions de rwandais réclamaient notre aide ?
  Paradoxalement, dans le roman de Gil Courtemanche qui a insppiré ce film, la bêtise côtoie la lucidité, le courage des uns fait oublier la lâcheté des autres, la mesquinerie cède le pas à la grandeur d'âme et l'amour est ce qui reste quand la haine a tout ravagé. Oui vraiment, l'être humain est capable du pire mais aussi du meilleur, Ne l'oublions pas.
  Si aucun pays n'est à l'abri de l'horreur, il revient à chacun d'entre nous de faire l'impossible pour s'y opposer. J'ai fait ce film en espérant que notre indifférence se mue en indignation.
  

nouvelle sur l'epidémie du sida
SIDa
Les chiffres sont alarmants : 2,7 millions de nouveaux cas en 2007.

• plus de 30 millions de personnes sont atteintes par le virus VIH dont 95 % dans des pays en développement.
  

370 000 enfants ont été infectés par le VIH, en 2007. le nombre total d'enfants vivant avec le VIH est en augmentation : il est passé de 1, 6millions en 2001 à 2 millions en 2007 L'Afrique reste aujourd'hui le principal foyer de l'épidémie du sida :

• 22 millions de personnes vivent avec le sida en Afrique subsaharienne, soit les 2/3 de la population sidéenne.
  

• 90 % des enfants infectés vivent en Afrique subsaharienne.
  

• les pertes d'espérance de vie vont jusqu'à 10 années dans certains pays d'Afrique.
  
• En Afrique, le nombre d'orphelins du Sida s'élève à 12 millions
  

Inégalité d'accès aux soins :

Fin 2007, près de 3 millions de personnes ont eu accès aux traitements antirétroviraux, mais seuls 30 % des sidéens, en Afrique, y auraient effectivement eu accès.
Et le pourcentage d'enfants Africains susceptibles de bénéficier de ces traitements est trois fois moins élevé que celui des adultes...
Il est particulièrement inquiétant de noter aussi
que moins de 5% des personnes infectées par le VIH en Afrique
connaitraient leur statut vis-à-vis de l'infection, c'est-à-dire que
95% ne sauraient pas si elles sont infectées.
Quelques éléments d'informations sur la maladie :
Symptômes
Le VIH s'attaque au système immunitaire et prive le
corps de ses défenses face aux infections qui se déclarent. La personne
atteinte du sida s'affaiblit après une période plus ou moins longue
durant laquelle elle est séropositive mais ne présente aucun symptôme
de la maladie, puis meurt des suites de différentes maladies
opportunistes (parfois bénignes, parfois graves) : rhume, tuberculose,
etc. (On appelle "opportunistes" toutes les maladies que la personne
atteinte du sida attrape du fait de l'affaiblissement de son système
immunitaire.)
Modes de transmission
Le virus d'immunodéficience humaine (VIH) se transmet par les fluides corporels.
D'après
les chiffres fournis par ONUSIDA / OMS, on observe la répartition
suivante dans les différents modes de transmission du sida :

• 10% de la mère à son foetus (à noter que l'allaitement par une mère séropositive comprend aussi des risques)
  
• 5% par contact avec des seringues et instruments souillés
  
• 5% par des injections de produits sanguins et transfusion de sang
  
• 5% par des relations homosexuelles
  
• 75% par des relations hétérosexuelle
  

dans les pays en développement, la propagation du sida se fait
principalement par les rapports hétérosexuels et la transmission de la
mère à son foetus.
Trithérapie
A l'heure actuelle, il n'existe aucun vaccin. La
trithérapie donne d'excellents résultats mais reste hors de portée des
malades les plus pauvres. La trithérapie ne soigne pas : elle bloque la
multiplication du virus. Elle ralentit l'évolution des personnes
séropositives vers le stade sida.

Il est important de noter la corrélation entre VIH et pauvreté
: les mesures qui réduisent la pauvreté aideront à éviter la
transmission du virus et faciliteront les soins et le soutien aux
malades. Les conseils psychologiques aux personnes touchées par le sida
sont importants.
<blockquote style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;">Source : O.M.S., O.N.U Sida 2006 et 2008


escusez pour cette mis en page, pas génial mais je ne sais pas faire plus ;

</blockquote>

Quelques recommandations
Des jouets neufs, par respect pour ceux à qui ils sont destinés.
Des jouets dans leur emballage d’origine ou à défaut dans un nouvel emballage pour faciliter le stockage et la protection.
Les poupées ayant une couleur à laquelle les petites filles africaines peuvent s’identifier sont à privilégier.
Quelques contre-indications
Les peluches sont à éviter pour des questions d’hygiène. La plupart des pays concernés sont très humides et la fourrure véhicule les microbes.
Les jouets à piles sont à proscrire, car les enfants n’ont pas les moyens de les remplacer.
Pas d’emballage cadeau afin de pouvoir identifier les jouets.
Quel budget ?
Les jouets de taille et de budget raisonnables sont à privilégier, afin de pouvoir en distribuer au plus grand nombre (entre 10 et 40 euros).
Quel âge ?
Les enfants concernés ont entre 2 et 16 ans.
Quelques idées de cadeau ...
Jeux éducatifs et jeux d’éveil : loto, memory, livre, puzzle,…
Jeux de société.
Jeux de construction : cubes, lego…
Matériel d’art graphique : crayons de couleur, peinture, papier,…
Jeux sportifs : ballon, cerceau, raquettes et balles, corde à sauter, balle au pied, badminton,…
Jeux d’habileté : mikado, bilboquets…
Accessoires : perles, bijoux, trousse, casquette, sac, sacoche…
Jouets : petite voiture, poupée, figurines de personnages, d’animaux de la ferme, d’animaux sauvages, marionnette…
Jeux de plage : seau, râteau, pelle…

Quelle évolution allez-vous donner à la stratégie d'Onusida ?

Le sida demeure un problème crucial pour le monde, mais il ne faut pas l'approcher de manière isolée. Nous venons d'évaluer les besoins financiers : jusqu'en 2010, il faudra consacrer 25 milliards de dollars (19,4 milliards d'euros) par an pour que l'accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements soit atteint. Ce ne sont pas 25 milliards seulement pour le sida, mais un budget qui tient compte des nécessités de renforcer les systèmes de santé, d'intégrer les services et d'aller au-delà des besoins purement sanitaires.

Un rapport de l'Initiative conjointe, réunissant des ONG, l'Onusida ou encore le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), rendu public mardi 10 juillet, critique comme inadaptées les actions en direction des enfants touchés par le sida...

"Sauver les mères et les enfants" est un slogan central dans ma politique. L'enfant reste la face cachée de cette épidémie. Chaque jour, 1 200 enfants sont infectés par le VIH et la moitié d'entre eux n'atteindra pas l'âge de 2 ans. Il faut donner à l'enfant une place beaucoup plus importante dans les politiques nationales et systématiser les programmes de prévention de la transmission de la mère à l'enfant.

Craignez-vous que la crise économique actuelle compromette le financement de la lutte contre le sida ?

Le risque existe, mais ce serait abandonner les 4 millions de personnes déjà sous traitement et briser l'espoir de 12 millions d'orphelins. Si nous n'investissions pas dans la santé, cela coûterait plus cher à long terme et remettrait en question les processus de stabilisation et de démocratisation. Sans compter les crises sociales.

Il est impératif de mieux gérer l'argent et de présenter des résultats concrets, obtenus à un coût réduit. Les dépenses doivent être rationalisées et ceux qui reçoivent des fonds doivent obligatoirement rendre des comptes. L'objectif fixé par les Nations unies de l'accès universel pour 2010 n'est qu'un moyen pour atteindre en 2015 les Objectifs du millénaire pour le développement.
Propos recueillis par Paul Benkimoun
Article paru dans l'édition du 11.02.09.

Avec ses 8 millions d’habitants, Kinshasa est devenue la plus grande ville d’Afrique sub-saharienne francophone. Plus de la moitié des kinois ont moins de 15 ans et on compte 13 877 enfants vivant dans les rues de Kinshasa.Près de 70% ont entre 12 et 18 ans.26 à 48% sont des filles.

Depuis 10 ans, Médecins du Monde intervient auprès des enfants des rues à Kinshasa. Face à l’accroissement du nombre de jeunes filles dans les rues, l’association concentre depuis 2007 ses activités sur celles-ci. En 2008, MdM et ses partenaires ont mené deux d’enquêtes afin de dresser un état des lieux des violences et de l’exploitation sexuelle qu’elles vivent au quotidien.

*9 filles sur 10 vivent de la prostitution.
*12 ans, c’est l’âge moyen d’entrée dans la prostitution.
*70% ont subi un « baptême », un rituel violent d’entrée dans la rue
*74% des enfants ont eu leur 1er rapport sexuel avant de vivre dans la rue et pour plus de 4 filles sur 10, le 1er rapport sexuel était un viol.

D’après Patricia-Laure Pasche, psychologue sur le programme Enfants des rues de MdM “lorsque les filles sont très jeunes, soit elles travaillent au marché en aidant des mamans, soit elles mendient et vivent en ramassant les déchets alimentaires qui tombent des étalages, soit elles travaillent dans des restaurants en lavant des assiettes, ou encore travaillent pour les yayas (ainés) en s’occupant de leur enfant.”

A 12 ans en moyenne elles commencent à se prostituer. Les filles nouvellement arrivées dans la rue cherchent souvent à rejoindre un groupe d’autres filles de leur âge pour intégrer leur bande et se prostituer ensemble. Elles travaillent la nuit dans des bars, des boîtes de nuit, mais plus généralement, dans la rue, sur le trottoir. Elles ont en moyenne 6 clients par jour.