visite de la France

Est ce que l'un ou l'une d'entre vous a déjà eu un filleul (parmi les plus âgés) qui avait émis l'hypothèse ou tout le moins le rêve de venir vous voir en France ?
Est ce que dans l'absolu c'est totalement irréalisable (sans parler du coût bien sûr) ?

Pour les filleuls mineurs accompagné d'un membre de leur famille ou même pour les filleuls majeurs ça ne doit pas être simple à réaliser .... le pays d'origine doit aussi beaucoup jouer à ce niveau.
Je ne pense pas que certaines associations organisent les voyages dans ce sens-là....

Au niveau des difficultés, j'ai un ou deux exemples :
Par exemple il y a une dizaine d'années une collègue voulait faire venir d'Afrique pour les vacances une amie majeure : cette amie devait prouver qu'elle avait un travail là bas (peur de l'immigration clandestine) et la mairie est venue compter les prises de courant chez la collègue pour voir si elle pouvait décemment l'héberger ! et rien d'autres !!! juste les prise de courant
Autre cas pour faire venir la maman (habitant l'Algérie) d'une amie il lui fallait un certificat d'hébergement mais pas de certificat de travail de là bas..... (dans ce cas là il y avait une parenté)

La grande majorité des associations interdisent tout simplement que l'on fasse venir nos filleuls en France. Si on a gardé des contacts, on peut en théorie toujours le faire à leur majorité, dans ce cas il faut les héberger et payer leur billert d'avion AR.

C'est vrai que certaines associations cachent déjà nos adresses et leurs adresses donc c'est sûr qu'un voyage en France n'est forcément pas envisageable de leur point de vue.

Si j'ai bien compris, il me semble d'ailleurs que dans certaines associations, à la majorité ou quand le programme se termine là bas, le parrainage s'arrête tout bonnement mais que des deux côtés si on le désire on peut rester en contact...(euh pour moi c'était clair que le voyage complet (trajet et hébergement) n'étaient pas à leur charge...). Administrativement ça doit certainement être le parcours du combattant avec certains pays ....

Simplement je me demandais si c'était déjà arrivé à quelqu'un qu'un filleul plus âgé émette ce souhait...

Ils ont compté les prises ??????????????

Effectivement les associations masquent les adresses et comme tu dis à la fin du parrainage ça coupe net, après il faut demander, si l'enfant est majeur peut être que là, ils donnent l'adresse...

La Chaîne de l'Espoir en parle, ils déconseillent de le faire, à cause du "choc" des cultures.

En effet il serait intéressant, d'avoir des témoignages.

j'ai lue il y as deux ou trois an un témoignage d'une marraine d'un enfant tibetain habitant le nepal , elle la parrainer de longues années tout c'était bien passer relations agréable, lettres etc.......elle raconte qu'as sa majorité elle la fait venir en france pour des vancances le jeune etait d'accord ;

cette femme d'un certaine âge plus entre 50 et 60 ans, vivait seule, tout c'est super mal passer, il as été odieux, vraiment super mal, elle as demander a l'association il lui on répondu que pour un jeune tibetain il est a laise avec les hommes, a son âge sa mére ou autre ils les aimes, mais il est avec des hommes, il n'as pas supporter le choc des cultures, seule avec cette femme/marraine/amala maman un peu; cela la rendu odieux; cette femme raconte tout cela avec beaucoup de chagrin ; si mes souvenirs son bon c'était a" aide a l'enfance tibetaine", mais je ne suis pas sur que ma mémoire ne me trahisse pas !!! mais l'histoire elle est vrais et as été très mal vécu par cette femme ;

hannah

Merci Hannah, oui, le choc des cultures peut être très violent, il ne faut pas oublier que ce sont des enfants qui vivent dans une grande pauvreté, ici nous sommes plus que privilégiés, à tous les niveaux.

Je pense qu'il n'y a pas que les histoires de pauvreté, il y a aussi les mœurs et les mentalités différentes. Je pense que ça doit être possible que ça se passe bien, mais faut êter bien sûr de son coup...

Oui, c'est un tout, c'est bien là le problème.

Ca peut être possible, mais personnellement je ne m'y risquerais pas, comment être vraiment sûr de son "coup" comme tu dis? Ce n'est pas facile.

Même à la majorité, Solhimal effectivement déconseille fortement de faire venir les tibétains en France. Ils sont totalement perdus. Cela peut engendrer des "décompensations", c'est-à-dire un état psychologique grave qui nécessite des soins. Sans doute que les réactions décrites par Hannah traduisaient le grand malaise de ce jeune homme.
Un exemple : j'ai fait venir des psychiatres roumains en France, logés par mon hôpital, trois ans après la chute de la dictature. Des collègues avaient déjà fait cette expérience. Ils m'ont dit : ne jamais faire venir une personne seule, qu'ils soient au moins deux. Ils ont eu des cas de décompensation, et pourtant, c'étaient des adultes, des professionnels, et bien formés théoriquement, mais totalement déboussolés dans notre contexte.
C'est la même chose en sens inverse. Le Consulat français a installé un service psychiatrique en Inde, car les décompensations de touristes et d'expatriés sont très nombreuses.

A priori ça dépend énormément des différences entre les cultures : plus la différence entre les cultures est importante plus l'adaptation se fait mal et apparemment c'est valable aussi en sens inverse vu l'exemple que donne Chantal (le consulat français en Inde et la décompensation des expatriés ou bien même des touristes : l'ouverture d'esprit et la capacité de s'adapter des personnes jouent certainement beaucoup aussi...)
Et pourtant il y a quand même pas mal de personnes venant de pays de culture très différente qui viennent visiter la France (attention je ne parle pas d'y vivre) et ne sont pas traumatisés pour autant (outre le fait que dans ces cas là il n'y a pas le problème de pauvreté, le choc des cultures devrait être présent aussi).
D'un autre côté ils viennent rarement seuls... mais ça arrive quand même....

Comment ça Chantal même les touristes? tu veux dire que ce "traumatisme " peut se faire en quelques jours?

Pas besoin d'aller dans des pays aussi différents pour avoir des problèmes d'adaptation, rien que la différence de langue peut être un "choc", même si on parle parfaitement la langue.

evie une fois j'ai vue un émission a se sujet, a paris des étranger pris de cette maladie du voyage se jette dans la seine, certains se suicides, ou son en grande depressions , hors ils sont en bonne santé mental chez eux; et c'est pareil pour nous quand on voyage enfin certaine personne, surtout seul ;

donc depart en groupe !!!!!!!!

Oui, Evie, c'est ce que décrit Hannah, il y a beaucoup de touristes qui décompensent en Inde, leur équilibre est trop ébranlé. De même des cadres expatriés. J'ai lu un article du psychiatre qui travaille au Consulat. Une de mes collègues m'a décrit qu' elle "pétait les plombs", rien que de devoir attendre de longues heures à l' aéroport de Delhi son avion du retour. Elle n'en pouvait plus et voulait partir de là le plus vite possible. Trop de monde, trop de mendiants, pas de confort, pas de services, c'était un contexte angoissant pour elle.
Les personnes étrangères qui font un voyage touristique en France appartiennent en général à des élites, elles ont de l'argent, parlent l'anglais, et les trois quart du temps sont encadrés en groupe. Ce n'est pas à comparer avec un filleul qui viendrait seul chez une personne presque inconnue, sans contacts avec des compatriotes. Je vois cela dans le cas où il y a une association encadrante, et où ce serait un groupe de filleuls qui seraient répartis dans des familles, avec des activités collectives entre eux, comme pour les séjours luinguistiques.
Même dans le cas d'une culture pas trop éloignée de la nôtre, c'est le mode de vie qui peut être très différent, surtout pour des jeunes issus de milieux très défavorisés. Et n'oublions pas que, sauf si le filleul est francophone, anglophone, ou hispanisant, nous avons peu de chance de parler sa langue, alors ce sera très compliqué, à moins de s'assurer les services d'un interprète
Je pense que nos filleuls attendent de nous que nous allions à leur rencontre, nous faire connaître leur maison, leur environnement, avant que de vouloir visiter la France. Mais dans certains cas, avec un majeur, cela pourrait quand même se concevoir. J'espère pouvoir un jour inviter mes filleuls arméniens, par exemple. Je les mettrais en contact avec des Arméniens qui vivent en France.

j'ai ma plus grande filleule au Vietnam qui voudrait devenir hotesse de l'air, elle aimerait voyager et découvrir le monde. j'espère qu'elle pourra réaliser son rêve, sinon son souhait maintenant serait que ce soit moi qui puisse venir au Vietnam la voir pour son anniversaire.

Dans le futur je n'excluerais pas, par exemple la possibilité qu'elle vienne en vacances en France si elle en avait envie. Aprèsje pense que pour certain pays le difference serait vraiment trop énorme et pourrait traumatiser les plus jeunes ou vivant dans des pays aux conditions très difficile (comme Mada par exemple)

Je pense qu'effectivement avec les filleuls d'Ho Chi Minh ça pourrait peut-être être gérable. Ils vivent dans un milieu urbain dense, ça devrait limiter au niveau du décallage lié à l'environnement.

comme tout: sa dépend de beaucoup de choses

peut être que certains de nos filleuls, plus âgés (après le parrainage?) pourraient venir faire leurs études ici ? après tout certains s'adaptent très bien ! à mon avis c'est un voyage uqi doit être très soigneusement préparé!!

Merci pour les détails.

Les voyages que j'ai pu effectuer étaient en europe, mais malgré la barrière de la langue, je n'ai pas eu de sentiment "d'étouffement" l'envie de partir en courant lol (à part peut être pour la nourriture dans certains endroits lol), mais par exemple la république tchèque, qui n'était pas encore indépendante de la slovaque à cette époque, ne m'a pas donné ce genre de sentiment, même si j'étais pas vraiment à l'aise. La différence de culture etc... était encore énorme, j'avais l'impression d'être sur une autre planète.

Mais bien entendu je n'étais pas seule, et je pense, effectivement, que tout ou du moins une bonne partie de la solution se trouve là, voyager seul n'est pas recommandé, sans parler des risques en tout genre.

J' ai voyagé en Tchéchoslovaquie à partir de 1967, plus de dix voyages, c'est une culture européenne, et la misère n'était pas si criante qu'ailleurs. Rien à voir avec d'autres pays. Rien que l'Arménie rurale m' a fait un choc énorme en 2008, alors j'imagine pour d'autres pays.

Ben moi j'ai trouvé une énorme différence avec la france, ne même temps j'étais très jeune, c'est peut être ça aussi, c'est sur que c'est rien par rapport à d'autres pays, c'est pour ça aussi, qu'il faut les connaitre un peu avant de partir, savoir à quoi s'attendre en fait.

le probléme des gens super malade en voyage au point qu'ils sont hospitaliser, ça ne préviens pas vraiment ; pourquoi certaine personne et pas d'autres, certain lieux , les japonais c'est paris , a jerusalem des gens deviennent des mystiques et perde la tête , en inde , se sont des endroits fort en symbole, différents, deja de connaitre ici en france des indiens par exemple cela demande un effort a chacun, même si c'est génial ;

fourchette et sac a dos au vietnam, cela montrai bien les différence de culture !!!! quel horreur du serpent , son coeur !!!!!!!!!!

pour ma part je préférerai aller dans l'himalaya et pas en ville , dans un monastére tibetain boire du lait de dri femelle du yack et du thé au beurre un peu fort en gout ;

Je serai aussi partante pour aller dans un monastère tibétain

Je ne savais pas pour le Syndrome de Paris !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_du_voyageur

Bon j'espère que je ne vais pas faire un syndrome en Arménie...

Oups, revenons au sujet initial de ce post...

sandrine, c'est bien se que j'avais vue et entendu durant cette émission , si tu vois un japonais nus avec son appareil photo dans les rues de paris tu saura pourquoi !!!!

Blague à part, j'avais pu parler de ça avec une Japonaise installée à Paris et mariée à un Français. Elle me disait que c'est tout l'un ou tout l'autre : soit le Japonais adore et ne veut plus jamais retourner dans son pays, soit il ne supporte pas et y retourne direct.
J'imagine que ça pourrait être pareil pour un filleul qui se retrouverait à faire ses études chez nous, par exemple.