Compte Rendu Rencontre des Parrains/Marraines Loire Atlantique du 17 septembre 2008

par **elizak** Lun 22 Sep - 21:17

Bonjour tout le monde,

Désolée pour ce retard... mais comme j'ai été très prise... Wink

Je vous présente mon compte rendu de cette soirée, KarineD et PtitMonde pourront compléter et corriger ce dernier car elles ont assistées à cette réunion. J'ai été très heureuse de rencontrer les parrains/marraines de LA, même si cela était court (environ 3h pour les derniers partis).

Demoizailes, j'ignore si nous pouvons le mettre en libre service alors je le met ici, mais tu peux le déplacer si tu le veux.

Rencontre de Parrains / Marraines de Loire Atlantique du 17/09/2008

Nous sommes 117 parrains/marraines membres de l’association Vision du Monde France en Loire Atlantique. Eugénie Prouvost a organisé une rencontre à Nantes dans le but de réunir les parrains/marraines de la région, de présenter Vision du Monde, ses programmes de parrainages, le réseau de bénévoles et nous permettre d’échanger entre nous et avec une représentante de l’association. Nous étions 37 à répondre à l'invitation et 28 à être présents.

Vision du Monde a été fondé en 1950, travaille dans 97 pays et représente 24 000 salariés dans le monde. 95% des employés sont des locaux.

Le bureau français a ouvert en 2002 et se compose d’une équipe de 11 personnes tout en étant soutenue par des stagiaires et des bénévoles. Les bénévoles sont en charge des envois de courriers pour les parrains/marraines, de l’enregistrement des demandes de parrainage, de l’envoi du dossier de l’enfant parrainé lors d’une demande de parrainages.

Les domaines d’interventions de WVF sont :

le développement long terme grâce aux programmes de parrainage
l’aide humanitaire d’urgence et de reconstruction
le plaidoyer sur les droits de l’homme et de l’enfant, la lutte contre le sida, les orphelins du sida, l'amélioration des conditions des femmes dans le monde... bref, des sujets peu abordés dans la vie de tous les jours.

Le programme de parrainage :

Pendant 2 ans, c’est la phase de Planification. Pendant cette phase, l’association se doit de trouver des partenaires, les personnes locaux importants de la ville, de la communauté et/ou de la région qui souhaiteraient s’impliquer. C’est aussi l’identification des besoins, des familles et la mise en place de comités de développement.
Au bout de ces 2 ans, lancement du développement du programme et du parrainage sur une durée allant de 10/12 ans parfois 15 ans afin de pouvoir mettre en place des infrastructures, des formations dans le domaine de la santé, de l'eau, de l'éducaton et de l'agriculture.
La phase Achèvement du programme se fait sur une durée de 3 ans. Cela permet de mettre au fin au programme de parrainage en douceur. D’informer les parrains, les enfants et leur famille de la fin du parrainage. C’est aussi pendant cette phase que l’association se désengage en douceur sur les interventions de projets afin de vérifier que les locaux et les communautés aidées peuvent désormais prendre en charge la suite.
Par exemple, lors de la mise en place d’un forage, il a fallu former les personnes qui seront responsables de son bon fonctionnement, de son entretien... l’objectif pendant ses 3 ans est que l’association n’intervienne plus ou peu et vérifie que tout se déroule au mieux pour les locaux.

Aujourd’hui, WVF envisage d’ouvrir 3 nouveaux programmes : 1 en Birmanie, 1 au Liban et 1 en Bolivie. Mais vu le contexte en Birmanie, les évènements, ils ignorent si ce sera un programme de parrainage individuel ou collectif à savoir programme de reconstruction grâce à des dons réguliers.
Dans un pays, il y a un bureau national. Ce sont les associations locales qui contactent les bureaux nationaux pour obtenir leur aide.

A propos de l’achèvement du programme, j’ai posé la question sur le devenir de nos filleuls…

Par exemple, si l’enfant parrainé souhaite faire des études ou une formation professionnelle, que se passe t-il? Pour WVF, l’asso n’intervient plus dans les relations entre l’enfant précédemment parrainé, sa famille et les parrains/marraines.

Cela dépendra donc des enfants, de leur famille et des infrastructures publiques du pays pour pouvoir conserver le contact entre l’enfant parrainé et le (la) parrain/marraine. Ce sera à nous, si sa famille et l’enfant sont d’accord de trouver les moyens à mettre en place pour conserver cette relation.

Si les enfants souhaitent faire des études, ils peuvent être orientés vers des formations professionnelles dans le cadre de projets spéciaux qui sont mis en place par les bureaux nationaux. Vu que le bureau national est toujours présent, mais plus les bases (comme l’équipe locale par exemple de Camiri), peut-être nous les parrains/marraines pourrions nous faire quelque chose avec l'aide du bureau national...

Un autre parrain a alors posé la question de savoir si WVF savait ce que cela donnait pendant la phase d’achèvement du programme et par la suite ? Est-ce qu’ils vérifiaient que tout se déroulait correctement…

Il a été répondu que le bureau français n’a pas encore cette expérience vu qu’ils sont jeunes et n’ont donc pas encore atteint cette phase d’achèvement dans aucun de leur programme mis en place. Mais qu’apparemment au niveau mondial, cela semble fonctionner correctement.

Pour moi, je pense que cette phase est encore méconnue pour nous... notamment sur le devenir de nos filleuls... certes la communauté est devenue autonome au bout de ces 3 ans de la phase d’achèvement... des activités génératrices de revenus ont été développées pour rendre les familles autonomes... mais ces enfants qui auront connus notre aide pendant 10-15 ans, bref toute leur enfance comment seront-ils orientés au moment du choix de leur futur métier ? Il est vrai que cela aussi dépend de l’évolution des choix politiques et sociales faites par le(s) gouvernements du pays... qu’il est vrai qu’il vaut mieux orienté l’enfant vers une formation professionnelle où il sera sûr de trouver un travail qui lui permettra de vivre que suivre des études où il n’y aura pas de débouchés... c’est le même principe en France de toute façon.

Mais la phase de l’achèvement du programme est orienté communauté et projets mis en place dans celle-ci pour leur autonomie... mais ne semble pas avoir été étudiée dans le cadre de l’avenir individuel de nos filleuls. Ce n’est peut être qu’une impression... il aurait été bon de savoir comment cela s’est passé concrètement dans les programmes des autres pays (Angleterre, Canada, USA...) ... pour avoir un aperçu de cette réalité qui pour moi est encore bien abstraite.

Modération : quelques corrections typo

par **elizak** Lun 22 Sep - 21:28

Ensuite nous avons visionné un petit film sur un programme anglais au Sénégal à Velingara (Sud du Sénégal).
WVF confirme que le parrainage permet d’avoir une stabilité dans le financement. Que cela permet de proposer des solutions qui sont longues à mettre en place.

Eugénie a ensuite abordé le point concernant le réseau de bénévole :
Leur objectif est de trouver des bénévoles pour organiser des évènements et surtout trouver de nouveaux parrains.
Un parrain pose la question comment ils font pour choisir les personnes à contacter lors de leur campagne téléphonique, car lui-même est devenu ainsi parrain.
Eugénie a répondu qu’ils utilisent les pages blanches et qu’ils choisissent au hasard les noms. Ils font le numéro et propose à la personne de parrainer. Ces campagnes téléphoniques sont faites en partie par le bureau de Paris.
Personnellement, j’ignorai que l’association procédait ainsi... je l’ai lu sur le forum... L’association explique que cette méthode est utilisée pour faire connaître l’association et le principe de parrainage. Car certaines personnes souhaitent le faire mais ont peur, ont des doutes sur l’utilisation de l’argent et ne savent pas comment aborder leur idée...

La Délégation régionale est composée d’une équipe de membres bénévoles, et d’1 représentant de la région. Le rôle de cette délégation est de faire le lien entre les parrains/marraines et le bureau de Paris, de coordonner les activités, les évènements...

Benoît, il n’y a aucune obligation d’être parrain dans WVF pour pouvoir se présenter comme bénévole, au contraire, l’asso accepte toutes les bonnes volontés.

Des idées sont suggérées pour trouver des parrains/marraines :

le bouche à oreille,
e dîner thématique chez soi,
tenir un stand Vision du Monde (par exemple lors du forum des associations de sa ville)
organiser une soirée dansante au profit de Vision du Monde...

Nous avons un parrain du programme Sénégal (parrainage récent), Laurent Vrignaud (ville la Planche), qui a lancé récemment une boutique de commerce équitable « Ethique & Nature » (aller sur le site : http://ethique-et-nature.com/

Un de ses projets est d’avoir les dessins d’enfants du programme Sénégal pour les reproduire sur des T.Shirts et l’argent de la vente reviendrait au programme en question...

La délégation régionale proposera aussi une campagne de sensibilisation chaque trimestre pour animer le réseau de bénévole sur les sujets comme l’éducation des filles, la lutte contre le sida... cela devra toujours concerner un thème qui aura un lien avec le parrainage... et proposer des cartes d'enfants qui ne seront à donner au futur parrain qu'après avoir signer et payer son engagement...

Prochainement, une réunion pour les bénévoles de Loire Atlantique sera à organiser à Nantes par Eugénie.

Un parrain pose la question suivante : "Comment sont fixés le nombre d'enfants à parrainer dans un programme ?"
Le nombre tourne toujours autour de 3000 enfants à parrainer.

Réponses aux questions posées sur les colis et lettres :

Au Bangladesh, il n'est plus possible d'envoyer de colis à cause des frais de retrait à la poste du pays.
Le colis et les courriers ne sont pas mutualisés, ils sont uniquement destinés à l'enfant parrainé. Sur l'argent du parrainage : 77% va sur place, 23% va au bureau de Paris. Mais d'une manière générale la règle de World Vision Mondiale est d'envoyer 82% de l'argent sur place. WVF étant un jeune bureau les frais de fonctionnement sont encore importants.
Sur la sécurité de l'utilisation de l'argent : l'association a eu un contrôle des comptes assuré par la cours des comptes de France, l'année dernière.
Est-ce que les entreprises françaises implantées dans les régions et pays où les programmes de parrainage ont lieu participent ? la réponse est NON. L'association n'a en effet pas chercher à les contacter pour des partenariats... c'est dommage...
Le deuxième programme de Bolivie va commencer d'ici 2 mois. Les premières fiches de parrainage sont arrivées. Ce nouveau programme de Bolivie concernera la ville de Monteagudo dans la province de Hernando Siles dans le département de Chuquisaca.
A propos des nouveaux programmes, comment sont ils choisis ? En fait c'est le bureau national du pays qui contacte le bureau français. Comme chaque bureau est indépendant dans le monde, pour un même programme, le bureau national du pays où l'aide sera apporté peut joindre le bureau étranger de son choix pour la mise en place du programme, ce qui explique que nous pouvons travailler en collaboration avec le bureau d'Angleterre, d'Espagne ou du Canada... Le bureau national du pays est lui-même contacté par une communauté ou une ville qui a besoin d'une aide sur le long terme. Cela se fait souvent suite au bouche à oreille entre les communautés et les locaux. Ils tentent alors leur chance.
J'ai demandé pourquoi ils ouvraient 3 nouveaux programmes en sachant que dans le programme de Bolivie il reste 867 enfants à parrainer dans le programme de Camiri, environ 2000 dans le programme de Vardénis (chiffre donné par Chantal) et que les programmes africains ont beaucoup de mal... J'ai demandé pourquoi ne pas attendre qu'un programme est déjà tous ses parrains... Eugénie a répondu que peut-être qu'ils étaient trop optimistes, que pour mettre en place un programme de parrainage il faut 2 ans, et donc qu'ils espèrent qu'en 2 ans, les autres programmes auront leur parrains... qu'il leur est difficile de refuser l'aide demandée par un bureau national... Pour moi le souci est que le prochain programme de Bolivie démarre dans 2 mois... je ne pense pas que les 867 enfants en attente à Camiri auront tous leur parrain/marraine surtout vu la conjoncture actuelle en Bolivie et sans parler de la crise économique mondiale... Mais ceci n'est que mon avis personnel...
Pourquoi un bureau français a été créé, surtout si récemment ? En fait, jusqu'à présent World Vision avait une association (donc un bureau) dans 6 pays du G8 mais pas encore pour la France ni pour l'Italie.

Le G8 est une coalition des huit pays parmi les plus industrialisés du monde : l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, et la Russie. Même si le G8 ne représente que 13,5% de la population mondiale, ce dernier produit 2/3 des richesses de la planète.

Le pays auquel échoit la présidence établit l'agenda annuel et accueille les dirigeants du G8 lors d'un sommet annuel, auquel peuvent se joindre, pour certaines activités, des représentants d'autres pays ou d'organisations régionales. Au cours de l'année, des rencontres thématiques sont en outre organisées dans le pays hôte entre ministres (économie et finances, défense, éducation, développement, etc.), afin de préparer le sommet annuel, puis de mettre en œuvre les initiatives prises lors du sommet.

Il était donc nécessaire pour l'association World Vision d'avoir un bureau local en France ainsi qu'en Italie (courant de cette année normalement).

Cela permet à l'association d'occuper une place importante car elle peut ainsi mobiliser des centaines de milliers de soutiens, dans les 97 pays où elle est implantée. Sans parler de l'importance pour l'association d'être présente dans les 8 pays du G8.

Pour World Vision le sommet du G8 est ainsi considéré comme un moment-clé pour inciter les huit nations les plus riches à améliorer la vie de millions d’enfants dans le monde : la pauvreté, la maladie et la faim. C'est aussi permettre que soit entendu les problèmes de tous ces enfants et de rappeler aux dirigeants du Monde leurs engagements.

Vous trouverez un très article très intéressant sur le sujet http://www.g8action.org/fr/issues.php

Un couple a été au Sénégal à Mabo pour voir leur filleule. Ils ont été un peu déçu, certes ils ont pu voir leur filleule pendant une demi journée mais n'ont pas rencontré la responsable du programme, ils n'ont donc eu aucune information sur le développement du programme, mais en même temps, ils reconnaissent que c'était difficile car c'est la piste en pleine brousse pour s'y rendre et que cela prend énormément de temps pour y aller. Ils ont l'impression d'être restés sur le faim... Mais ils envisagent d'y retourner plus tard... pour approfondir...

A cette occasion, ils ont découvert que les superviseurs du bureau local sont tous des bénévoles et issus du village... ils ne perçoivent pas de salaire, juste une indemnisation pour les frais de transport. Ce qui les a surpris c'est que le bénévole du programme qui s'est occupé d'eux vivait à Mabo mais pas sa future femme. Celui-ci indiquait que tant qu'il n'avait pas de lit, il ne pourrait pas faire venir sa femme... Incroyable... Du coup, ce couple a offert un lit pour le bénévole en espérant qu'il pourra ainsi vivre avec sa femme à Mabo... Ils n'ont pas eu de nouvelles...

Eugénie confirme que dans les bureaux locaux, il n'y a pratiquement que des bénévoles... Donc à Camiri c'est probablement le cas, donc comment ne pas s'étonner que la gestion du courrier en ces temps difficile ne soit pas trés organisée...

Voilà... bonne lecture...
Dans ce compte-rendu, vous avez mes propres interprétations...

par **demoizailes** Mar 23 Sep - 0:58

Merci beaucoup pour ce riche compte-rendu !

elizak a écrit:Demoizailes, j'ignore si nous pouvons le mettre en libre service alors je le met ici, mais tu peux le déplacer si tu le veux.

Je pense que nous avons ici une bonne source d'informations, donc je mets le fil dans la documentation.

par Invité Mar 23 Sep - 7:34

Merci Agnès! Tu nous apportes des informations très importantes sur le fonctionnement des parrainages.

par **hannah** Mar 23 Sep - 9:08

Les domaines d’interventions de WVF sont :

le développement long terme grâce aux programmes de parrainage
l’aide humanitaire d’urgence et de reconstruction
le plaidoyer sur les droits de l’homme et de l’enfant, la lutte contre le sida, les orphelins du sida, l'amélioration des conditions des femmes dans le monde... bref, des sujets peu abordés dans la vie de tous les jours.

je ne connais pas bien vw mais j'ai lue que si un enfant était retirer de l'école par ses parents le parrainage continuait , une marraine a eu cela au mali je crois ;

en lisant les domaines d'interventions, cela me semble logique, pour eux et dans leur démarche le développement de la communauter , l'aide d'urgence, les droit de l'homme, etc............. c'est leurs mission

j'avais lue par exemple sur leur site qu'il menait campagne avec de bons résultats, pour la mutilation sexuelle des petites filles , et dans les village parrainer cela était en net diminution

donc il me semble que de parrainer a wv ils faut d'abord comprendre leurs démarche peu commune aux autres association en france ou implanter pour certaine, ou la mise a l'école est obligatoire pour êtres parrainer, plus de scolariter plus de parrainage ;

c'est je pense un long débat , se qu'ils fond d'autre ne le fond pas forcement, ou moin développer ;

j'ai découvers aussi les bénévole sur place du pays des village, se qui me semble une bonne chose même si cela retarde le courriers, mais le courrier est toujours aléatoir partout ;

j'aime bien l'aide qu'ils apporte mais je suis gener de savoir que l'enfant peu êtres retirer de l'école pour lui l'école de base est indispensable c'est un minimum pour son avenir ;

a se propos est ce qu'il y as eu une réponse ??

et est ce que j'ai bien compris la démarche de vw ??

j'ai proposer vw a des connaissances aussi d'avoir plus de renseignements ses biens ;

merci de tout se rapport même si je ne parraine pas a wv, cela m'interesse ;

hannah flower

Modération : formattage

par **elizak** Mar 23 Sep - 9:52

Bonjour Hannah,

Oui tu as bien saisi la démarche de WVF. En fait leur objectif principal est de rendre la communauté autonome, en les formant, en créant des activités génératrices de revenus, en créant des infrastructures de soins, scolaires, de gestion de l'eau (forage par exemple) ...
L'éducation fait bien parti de leur programme par la création d'école, la formation des enseignants, et par la sensibilisation des familles sur la nécessité de laisser les enfants aller à l'école ...
En effet, il n'est pas impératif que l'enfant aille à l'école car c'est avant tout un projet communautaire qui passe par la sensibilisation de l'hygiène, de l'éducation, des emplois, du sida ...
D'ailleurs cela se constate sur leur vision de la phase d'achèvement du programme, il est bien préparé côté communautaire mais pas côté individuel pour ce que j'en sais.

Cependant, je pense que cela pourrait être mieux expliqué sur leur site où les fiches de parrainage apparaissent ... afin que les futurs parrains/marraines ne soient pas induits en erreur ...

Non, nous n'avons pas eu le temps d'aborder le problème de la scolarité en Afrique ... car c'est essentiellement sur ce continent que nous avons constaté des problèmes ...

La réunion durait 2h normalement mais finalement nous avons traîné par les questions jusqu'à 3 heures ... du coup, tout n'a pas pu être abordé ... comme c'était la toute première réunion, beaucoup de parrains/marraines souhaitaient en savoir plus ...

PEut-être que la réunion de Toulouse qui a lieu ce soir abordera cette question ...

par **hannah** Mar 23 Sep - 9:59

merci elizak , en afrique la scolariter que j'ai bien connu avec aide et action pose toujours un probléme majeur , ses vrais qu'ils devrait mieux expliquer leurs démarche qui par ailleurs est noble , mais les futur parrain marraine seraient au courant ;

je lirai les autres discutions cela est trés interessants ;

hannah

par **isabelle** Mar 23 Sep - 10:25

merci beaucoup pour votre compte rendu
tres instructif, peut être que nous aurons l'occasion de lire de nouveaux parrains......

par **Chloe** Mar 23 Sep - 12:27

Merci beaucoup Agnès pour ton compte-rendu. Je pense que ces réunions d'informations et d'échanges avec les parrains sont très riches et nous permettent de mieux comprendre les buts de l'asso. j'espère qu'au fil des réunions nous pourrons aborder toutes les questions qui nous trottent par la tête Smile

par **ANA** Mar 23 Sep - 15:56

rien à redire ! Wink

par **flobtz** Mar 23 Sep - 22:35

merci Elizak pour ces infos précieuses et tes propres réactions et sentiments

As tu eu l'impression que des parrains allaient être dynamiques dans ta région (c'est le moment de préparer les futurs marchés de Noël)?

par **elizak** Mer 24 Sep - 7:48

Florence,

Oui, il sont environ 4-5 à s'être inscrit scomme bénévoles ... Moi pas encore, mais Eugénie m'a quand même donné le livret du bénévole, elle espère Laughing

Mais bon, je n'aime pas "démarcher" les gens pour faire parrainer les enfants, je suis ainsi, je preferre que les gens cherchent par eux même ... car dans la vie de tous les jours nous sommes très souvent sollicités ...

Par contre si c'est pour organiser des réunions entre parrains/marraines et Paris, tout ce qui est logistique ... pourquoi pas ... mais je réfléchis encore, car je suis plus engagée par l'association "Orphelins Sida International" dans certains de leur projets.

par **hannah** Mer 24 Sep - 8:50

alizak je te comprends, démarcher les gens pour qu'ils connaissent l'assoc et qu'ils parraines j'ai essayer il fut un temps, cela n'as pas marcher, j'étais géner, et les gens avaient des escuses bidon, comme je préfére l'asie les enfants sont beaux, l'afrique pas vraiment, ou bien on n'as pas bq d'argent alors qu'ils avaient de l'argent;

bref cela sonnait le faut, la géne, alors je l'ai fait que trés peu de temps;

ensuite j'ai mis des documents a la bibliotheque a prendre cela me semblait plus normal, sauf que la bibliothéque qui était d'accord les as laisser 8 jours !!!!! ensuite a la poubelles !!!! il y avait une centaines de dépliants ;

quand les gens sont intéresser il cherche demande d'eux même ;

je pense que de faire des marcher de noël, exposer des produit du pays a vendre et parler de l'assoc tout cela marche bien, les gens se renseignent et viennent d'eux même au stand ; je pense d'aprés se que disent les personnes qui l'on fait ;

voila ma petite trés petite expérience ;

hannah Very Happy

orphelin du sida je suis allée sur leur site il y as deja un moment c'est bien comme organisation, tu parraine une eptite fille ???

Modération : hors sujet
Hannah, tu fais beaucoup de hors sujets, essaie de t'en tenir au thème initial stp. Au lieu de dériver tu peux soi proposer une nouvelle discussion, soi contacter la personne à qui tu veux t'adresser en mp. Merci!

par **ANA** Mer 24 Sep - 12:40

c est pas faux tout ça, malheureusement, moi je veux juste me servir
du fait que je parraine pour informer, peut etre qu avec le temps sa peut faire son chemin dans la tete de certaines personnes, meme si c est 1%
c est déjà ça !
elizak: tiens nous au courant pour "sida orphelins" cat

par **hannah** Mer 24 Sep - 16:13

j'ai fait un hors sujet du faite que je parle également des orphelins du sida ; mais elizak en parlais ; est ce cela ???

je vais faire en sorte de bien faire attention

hannah Compte Rendu Rencontre des Parrains/Marraines Loire Atlantique du 17 septembre 2008 60240

Compte Rendu Rencontre des Parrains/Marraines Loire Atlantique du 17 septembre 2008 60240

par Invité Mer 24 Sep - 17:04

Bonjour,

merci de ces informations. Sur la technique du bottin, c'est curieux ..... mais c'est la plus économique !!!

L'ennui c'est que sur certaines régions (notamment l'Ile de France), les gens se désabonnent de France Télécom et prennent des autres opérateurs avec internet inclus.

Pour l'école, je pense que nous en avons débattu. Plan fonctionne de la même manière mais essaie de proposer des alternatives aux enfants qui arrêtent l'école (j'ai eu le cas avec un filleul au Népal qui a suivi des cours le soir pendant un an après avoir arrété l'école 2 ans puis a fini le primaire). Compte Rendu Rencontre des Parrains/Marraines Loire Atlantique du 17 septembre 2008 359234

Compte Rendu Rencontre des Parrains/Marraines Loire Atlantique du 17 septembre 2008 359234

Je poserais bien quelques questions à WV Espagne sur le programme mongol, je vais rouvrir mon dictionnaire.

Amicalement

par **Chantal** Mer 24 Sep - 22:00

Il y a quelque chose qui me pose problème dans la fin du programme. La phase de fin du programme en Bolivie commencera en 2013. Elle doit durer 3 ans. Or, en 2008, des enfants très jeunes, de 3 ans, voire moins, ont été proposés au parrainage. A la fin du programme, ils auront 12 ans. Ils vont donc être lâchés en pleine adolescence, une période cruciale pour leur avenir ?
Cela rejoint une réflexion que Zorik, de WV Vardénis, a faite à Isabelle C. Il lui aurait dit que le parrainage s'arrête à 13 ans. Ceci m'a énormément étonnée, car selon Habassou, le parrainage s'arrête à 18 ans, 14 ans étant l'âge-limite d'admission au parrainage. De plus, en Arménie, certains filleuls avoisinent 13 ans, et il n'est nullement question d'un arrêt du parrainage. Je me suis demandé si Isabelle avait bien compris, mais elle me l'a affirmé, et cela m'a laissée perplexe.Ces points mériteraient d'être rediscutés lors des prochaines réunions de WV.
Pour ce qui concerne les études des filleuls, mon avis est que le choix revient au jeune et à sa famille. L'ONG de parrainage n'a pas à s'en mêler. C'est un choix très personnel qui doit être le plus libre possible, compte-tenu des possibilités de réalisation, bien sûr. Un parrain ne peut pas être tenu de financer des études coûteuses s'il ne le souhaite pas, mais il n'a pas non plus à peser sur le choix du jeune. Le contrat initial s'arrête à la majorité du jeune, ensuite, pour les études et l'aide que le parrain souhaiterait encore apporter, c'est à voir au cas par cas, selon les désirs et les possibilités du parrain.
Ce choix se pose aussi chez nous. Il y a des formations professionnelles qui donnent du travail plus rapidement que de longues formations universitaires. Et cependant, je privilégierai toujours les formations longues. Car si un jeune a les moyens intellectuels et l'intérêt pour faire des études avancées, il a le droit de les faire. Il peut s'en donner les moyens en travaillant un peu ou sur certaines périodes, par exemple. Dans certains pays, il peut peut-être prétendre à des bourses. En tous cas c'est son affaire et c'est à lui de voir comment il pourra y parvenir. Quelle frustration pour toute une vie pour les jeunes qui aspirent à des études et à qui l'on impose un choix qui n'est pas le leur. S'ils ont fait tant d'efforts pour arriver jusque-là, personne n'a le droit de les obliger à renoncer. Si leur projet n'est pas réaliste, ils s'en rendront compte par eux-mêmes.
Ceci est mon avis personnel.
Amicalement.

par **elizak** Mer 24 Sep - 22:10

Chantal a écrit:Il y a quelque chose qui me pose problème dans la fin du programme. La phase de fin du programme en Bolivie commencera en 2013. Elle doit durer 3 ans. Or, en 2008, des enfants très jeunes, de 3 ans, voire moins, ont été proposés au parrainage. A la fin du programme, ils auront 12 ans. Ils vont donc être lâchés en pleine adolescence, une période cruciale pour leur avenir ?
Cela rejoint une réflexion que Zorik, de WV Vardénis, a faite à Isabelle C. Il lui aurait dit que le parrainage s'arrête à 13 ans. Ceci m'a énormément étonnée, car selon Habassou, le parrainage s'arrête à 18 ans, 14 ans étant l'âge-limite d'admission au parrainage. De plus, en Arménie, certains filleuls avoisinent 13 ans, et il n'est nullement question d'un arrêt du parrainage. Je me suis demandé si Isabelle avait bien compris, mais elle me l'a affirmé, et cela m'a laissée perplexe.Ces points mériteraient d'être rediscutés lors des prochaines réunions de WV.

Je suis entièrement d'accord avec toi Very Happy

ce point là m'a vraiment laissé perplexe. Pour la date de 2013 c'est moi qui l'est calculée par rapport à la date de lancement du programme et à sa durée.

Chantal a écrit:Pour ce qui concerne les études des filleuls, mon avis est que le choix revient au jeune et à sa famille. L'ONG de parrainage n'a pas à s'en mêler. C'est un choix très personnel qui doit être le plus libre possible, compte-tenu des possibilités de réalisation, bien sûr. Un parrain ne peut pas être tenu de financer des études coûteuses s'il ne le souhaite pas, mais il n'a pas non plus à peser sur le choix du jeune. Le contrat initial s'arrête à la majorité du jeune, ensuite, pour les études et l'aide que le parrain souhaiterait encore apporter, c'est à voir au cas par cas, selon les désirs et les possibilités du parrain.

Je n'ai jamais dit le contraire ... et je suis entièrement d'accord sur le fait que le choix doit être fait par l'enfant et sa famille. D'ailleurs pour Borène, au Cambodge, c'était ces choix d'abord, puis ensuite ce sont les parents qui l'ont orienté vers de nouvelles études. Je ne suis jamais intervenue dans ce sujet. Seulement, comme il n'y a pas de suivi sur cette question, les enfants qui se sont crées maintenant un espoir de faire des études et qui n'ont pas les moyens de les payer, comment fera-t-il ? si le parrain ne peut pas l'aider ? par exemple, avec Enfants d'Asie il y a le principe du parrainage étudiant ou tu payes 40euros/mois c'est vrai c'est pas à la portée de tous, mais au moins cela existe. Ils proposent aussi des parrainages collectifs dans le but de créer des bourses étudiantes ... Ce que je veux dire, c'est que le programme mis en place a permis à ces enfants pris en charge relativement tôt d'esperer pour ceux qui le souhaitent d'envisager de faire autre chose ... au cours du programme va-t-on préparer tous ces enfants au fait qu'ils devront se débrouiller seuls, s'orienter seuls et trouver les financements seuls ?[/quote]

Chantal a écrit:Ce choix se pose aussi chez nous. Il y a des formations professionnelles qui donnent du travail plus rapidement que de longues formations universitaires. Et cependant, je privilégierai toujours les formations longues. Car si un jeune a les moyens intellectuels et l'intérêt pour faire des études avancées, il a le droit de les faire. Il peut s'en donner les moyens en travaillant un peu ou sur certaines périodes, par exemple. Dans certains pays, il peut peut-être prétendre à des bourses. En tous cas c'est son affaire et c'est à lui de voir comment il pourra y parvenir. Quelle frustration pour toute une vie pour les jeunes qui aspirent à des études et à qui l'on impose un choix qui n'est pas le leur. S'ils ont fait tant d'efforts pour arriver jusque-là, personne n'a le droit de les obliger à renoncer. Si leur projet n'est pas réaliste, ils s'en rendront compte par eux-mêmes.
Ceci est mon avis personnel.
Amicalement.

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